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L’école sans stress

L’école sans stress - 08 Septembre 2014

Enfin agréée par le ministère, l’association Recherche sur le yoga dans l’éducation (RYE) ouvre sa première antenne en région à Bordeaux.
Si cette rentrée est marquée par la mise en place, souvent dans le stress, des nouveaux rythmes scolaires, l'école a pourtant aussi fait un grand pas vers plus de bien-être. Une révolution passée inaperçue en juillet 2013, date à laquelle l'Éducation nationale a ouvert grand ses chakras en agréant par arrêté ministériel l'association Recherche sur le yoga dans l'éducation (RYE), au titre des « associations éducatives complémentaires de l'enseignement public ». « Révolutionnaire ! » s'exclame Christine Dulou, chargée d'ouvrir la première antenne régionale de l'association, à Bordeaux, destinée à former enseignants, professeurs de yoga, personnel péri- ou médico-scolaire du Sud-Ouest et alentours. Tous unis dans un même but : « Améliorer le bien-être à l'école et la réussite éducative des enfants. » Désormais, non seulement les élèves, de la maternelle à l'université pourront officiellement pratiquer le yoga dans le cadre des activités périscolaires, mais aussi et surtout les enseignants volontaires pourront intégrer des techniques issues de cet art millénaire a leur pédagogie.

Le yoga, outil pédagogique


«Ces techniques qui ont fait leurs preuves, stimulent les capacités d'apprentissage et la motivation, diminuent l'agitation, augmentent les facultés d'attention, la mémorisation et améliorent les relations entre enseignants et élèves mais aussi entre élèves», explique Christine Dulou. «Par exemple, un enfant qui se tient mal en classe ne peut pas bien respirer. En lui apprenant à tenir son dos droit, non seulement il se sent mieux, est plus détendu, mais il se repositionne complétement». Rien de magique répond-elle, faisant référence aux principes sur lesquels s'appuie la discipline : le vivre ensemble, l'hygiène personnelle, se tenir
droit, bien respirer, se relaxer, se concentrer Rien que du bon sens. Il aura pourtant fallu trente-cinq ans de combat à Micheline Flak, la fondatrice, pour faire reconnaître le mouvement. Professeur d'anglais au collège Condorcet à Paris, pratiquante de yoga, elle avait expérimenté sa méthode sur ses élèves dès1978 et en a constaté les bienfaits. En 1985 son livre «Des enfants qui reussissent - le yoga dans l'éducation» connait un franc succès. A partir de 1983, elle commence à former des collègues enseignants. Aujourd'hui, le RYE s‘est exporté dans 12 pays et compte en France quelque 7 000 membres formés. «70 000 élèves bénéficient d'un apprentissage du yoga à l'école» s'enthousiasme Christine Dulou qui, avec sa collègue Patricia Kotowicz, assure le développement dans le Sud-Ouest. D'autres antennes devraient prochainement ouvrir tandis que le RYE continue à grandir. Et si Micheline Flak a passé sa vie à frapper à la porte de l'école, c'est aujourd'hui l’Éducation nationale qui sollicite des formations pour ses troupes, souffle Christine Dulou. «Même si c'est à titre bénévole quel changement !»

Relaxation pour tous


Le bien être a l'école, c'est aussi la mission de Delphine Payerne. Mais cette relaxologue, sophrologue, médiatrice en réussite scolaire et praticienne en massages ayurvédiques est entrée en milieu scolaire un peu par hasard. «Au départ, c'est une patiente institutrice qui m’a invitée dans sa classe.» Ainsi lance-telle, à Paris une session imagée pour les maternelles. L'école voisine veut les mêmes cours. C'est ensuite une classe de sixième que Delphine Payerne accompagne.
Un travail qu'elle poursuit dans l'agglomération bordelaise, de la matemelle a la classe préparatoire. Objectif: enseigner aux élèves des méthodes de relaxation et leur apprendre à utiliser cet état de détente pour améliorer leur scolarité. Au passage, il s'agit de chasser le stress des examens, de relâcher la pression et de réinvestir ce corps oublié pendant le temps scolaire. Un esprit sain dans un corps sain finalement.

Aude Ferbos

Centre Satyananda Ashram

Centre Satyananda Ashram15 Juillet 2014

www.satyanandashram.asso.fr

Voyage en terre intérieure : le yoga

Voyage en terre intérieure : le yoga - 24 Avril 2014

Les cours de yoga se multiplient, sa pratique a souvent des effets bénéfiques sur le quotidien, loin des clichés.

Ce n’est ni un sport, ni une religion, encore moins une secte, plutôt une philosophie. Le yoga se développe à Langon et sur le territoire. Pour les non-initiés, le premier cours peut prêter à sourire. La professeure Christine Dulou, propose d’adopter des positions semblables aux formes géométriques, les postures. «Le mot yoga siginfie unir. C’est l’union entre le corps et l’esprit. ça veut dire que plus vous travaillez avec votre corps en conscience, plus vous ramenez cette attention sur vous. Petit à petit, vous comprenez ce qui se passe à l’intérieur», explique avec passion celle qui part en Inde chaque année pour approfondir ses connaissances.
Pour certains, ces changements de position peuvent s’apparenter à de banals étirements: ce serait omettre l’importance de la respiration. «Quand on fait des postures, dans le même temps on travaille sur la respiration. Le mouvement accompagne le souffle, ils sont synchronisés. Vous faites attention à la respiration, du coup l’attention se porte sur vous-même. Il y a un recentrage sur soi. Cela amène à la présence, vous ne pensez pas à ce que vous allez faire ou avez fait mais vous êtes là, ici, présent. On prend contact avec ce que l’on est réellement», résume Christine Dulou.
Selon la professeure, à la fin d’un cours vous devriez sentir «une certaine détente physique et mentale parce que vous avez complètement enlevé des tensions.» Elle estime qu’il faut pratiquer régulièrement et au moins 3 mois si on veut en retirer des bénéfices.

Sceptique et pourtant
À la fin du cours qui se termine par une séance de relaxation -dont les bienfaits font l’unanimité dans la salle- les élèves n’hésitent pas parler de leur expérience.
«Au début, j’ai été très active, j’ai eu un peu envie de rire. Après je me suis détendue même endormie pendant la relaxation. Je me sens zen, je sens mon corps détendu et lourd. Je pensais que ce serait plus dur au niveau souplesse», explique Marie, 24 ans dont c’est le premier cours.
La jeune femme est venue suite à l’invitation de Christophe, 34 ans. Pourtant, l’élève était sceptique et pas intéressé. Un mois plus tard, son discours a changé de son propre aveu. «Je me suis mis au yoga pour prendre du temps pour moi, je n’arrivais pas à le faire. Depuis, je vois la différence. La pratique m’aide dans les moments où j’ai besoin d’être calme. Certaines choses n’allaient pas très bien, ça m’a permis de les canaliser», assure-t-il.
C’est aussi le cas de Sophie, 44 ans, qui a de l’énergie à revendre. «J’ai besoin de me canaliser. J’avais trouvé un palliatif avec le sport. Mais ça ne convenait pas et l’exercice me provoquait des douleurs. Le yoga m’a aidé, je n’ai plus de douleurs, je me connais mieux, je suis plus à l’écoute. Je dors comme
un bébé.»
Les bénéfices se font sentir dans la vie personnelle mais aussi professionnelle. «Je me sens plus équilibré, j’étais angoissé, je dormais mal. Je suis plus calme et mes nuits sont meilleures. Je vois également la différence sur une journée de travail au niveau de la concentration. ça m’a amené à assouvir une passion que je n’avais jamais osé faire», note Oliver, 39 ans et un an de pratique. Le changement de comportement, le bien-être et l’équilibre sont souvent au cœur des témoignages comme chez Danielle 73 ans, qui pratique depuis 5 ans. «Le yoga est un besoin pour moi. C’est de la relaxation et de la détente. ça m’aide beaucoup car je suis nerveuse. Je me sens mieux et plus réceptive.»
Le yoga tend à se démocratiser et à sortir des clichés qu’on lui attribue. En Sud-Gironde, les cours se multiplient. Christine Dulou est d’ailleurs loin de manquer d’élèves. Preuve de la légitimation du yoga, l’Éducation Nationale a donné un agrément pour le pratiquer dans les écoles de manière adaptée. Une future génération mieux dans sa peau?

Wilfried Pinson

L'Article de Micheline Flak

L'Article de Micheline Flak18 Décembre 2013

Je vous invite à lire l'article de Micheline Flak sur le site du RYE.

Le yoga apporte un nouveau souffle à l'école

Le yoga apporte un nouveau souffle à l'école - 11 Novembre 2013

Jennifer, Aliénor, Gabriel... Disposez les tapis en étoile. On s'assoit, les jambes croisées en lotus. On inspire par les narines, on expire par les narines... calmement... On a juste à sentir l'air qui entre et sort... Le dos bien droit, on va tendre les mains très haut vers le ciel, comme pour toucher le sommet d'une montagne. Maintenant, relâchez tout et bâillez. On va se lever et se pencher en secouant les bras" : Ulrika Dezé, diplômée en sciences de l'éducation et fondatrice de Yogamini, une méthode ludique et pédagogique de yoga, commence son cours avec les élèves de CE2 à l'école primaire des Francs-Bourgeois (école privée sous contrat), à Paris.
Le projet a démarré il y a trois ans. "La directrice constatait que beaucoup d'enfants étaient stressés, avec des maux de ventre et de tête. Ils avaient du mal à se concentrer et cela avait un impact en classe. J'ai proposé un atelier yoga pendant six mois, et les résultats ont été si positifs, les enseignants tellement satisfaits, que les cours se sont institués. Si les enfants sont mieux dans leur peau et dans leur tête, ils sont mieux à l'école", dit Ulrika Dezé avec sourire chaleureux.
Le yoga pour enfants est bien différent de celui destiné aux adultes. Ainsi, les cours alternent des histoires où l'on mime des postures, le cygne, la chandelle ou l'arbre, des épisodes relaxants basés sur la respiration pour calmer les émotions, des dessins de mandalas favorisant la concentration et des jeux qui améliorent le rapport à l'autre. En quelques minutes, ces écoliers agités sont détendus, concentrés et souriants. Même les plus indisciplinés, comme Paul : "J'adore le yoga parce que c'est pas du travail et ça me détend." Aliénor fait même des exercices chez elle le matin. "Je travaille mieux en classe, je retiens mieux", confie-t-elle. Tous les élèves de CE2 sont unanimes pour dire que cette pratique leur fait du bien.
Caroline Allard, leur enseignante, le confirme. "Quand ils sortent du cours de yoga hebdomadaire, ils sont concentrés, posés, et je peux aller plus en profondeur dans l'apprentissage. Paul arrive maintenant à rester calme. Au fil des séances, j'ai vu son attitude changer et ses notes grimper ! L'école privilégie les résultats et l'intellect. Rarement l'être. Ce sont eux qui me demandent : "Maîtresse, et si on respirait cinq minutes, si on faisait l'arbre ?""
Pour Ulrika Dezé, il importe d'associer les enseignants à cette expérience et de les former au yoga. "Ils suivent le cours, et cela leur donne des outils en classe. S'ils sont moins stressés et reviennent au calme intérieur, eux aussi sauront mieux enseigner et gérer leur classe", remarque-t-elle. Former les enseignants est un axe essentiel du yoga à l'école, défendu par Micheline Flak, pionnière en France avec un projet pilote au collège Condorcet en 1973, à Paris, et fondatrice du centre Recherche sur le yoga dans l'éducation (RYE) en 1978. Elle a formé plus de deux mille enseignants qui ont intégré la relaxation dans leur temps de cours - obtenant des résultats étonnants chez les élèves en difficulté.
Le yoga s'implante en milieu scolaire et concerne déjà 70 000 élèves. Dominique Daumail, professeur d'éducation physique et sportive dans un lycée de Pontoise, témoigne : "J'ai des ados de 15 à 18 ans dont beaucoup sont indisciplinés et anxieux. Je les fais respirer en traçant un trait montant puis descendant, en insistant sur l'expiration pour évacuer les tensions et apaiser le stress physique, émotionnel et mental. Ils se calment en moins de cinq minutes, puis observent intérieurement leur état de calme, de concentration et d'écoute. Ils sont alors prêts à apprendre."
Rendre les élèves autonomes, tel est son objectif. "Après chaque séance, je leur demande d'évaluer ce qu'ils ont ressenti et de pratiquer par eux-mêmes l'exercice qui leur a fait le plus de bien. Ils acquièrent ainsi un aperçu global des techniques et peuvent s'approprier l'exercice qui leur va le mieux pour réviser un examen ou contrôler leur trac le jour J. Grâce à cette pédagogie, ils s'aperçoivent qu'ils ont un mental et des émotions, et qu'il est possible d'apprendre à les contrôler."
Laurence Scheibling, professeur des écoles et de yoga, intervient, elle, dans le cadre du dispositif ULIS (unité localisée d'inclusion scolaire), auprès d'élèves ayant un handicap léger, sensoriel, moteur ou mental. "Avec les autistes, je stimule l'attention portée à l'autre par des exercices d'écoute et de relaxation. Chez ceux présentant des troubles moteurs, on travaille sur la posture et le ressenti corporel."
Cette pratique à l'école dépend pour l'instant d'initiatives locales et spontanées d'enseignants en matière générale, qui ont été formés aux techniques de yoga ou de professeurs de yoga intervenant en milieu scolaire.
Au ministère de l'éducation nationale, un responsable qui a suivi ce dossier l'admet : "C'est une initiative bénéfique, et nous étudions la proposition de Micheline Flak d'intégrer le yoga dans le cadre de l'expérimentation lancée en 2010 [matières fondamentales le matin et ateliers (culture, arts, sport) l'après-midi]. Il y a déjà de l'expression corporelle et de la relaxation. Mais le yoga pourrait se généraliser s'il y a des organismes agréés de qualité ou reconnus car proposant une méthode pédagogique et une formation comme celle du RYE." Mais il reste prudent : "L'activité doit être bien encadrée. L'école reste vigilante sur la qualité des intervenants et sur ce que l'on propose aux enfants."
Pauline Garaude

GUILLOS Les écoliers pratiquent le Yoga

GUILLOS Les écoliers pratiquent le Yoga - 06 Mars 2013

Dans le cadre d'un projet de travail qui porte sur les continents, et plus particulièrement sur l’Asie, que Michèle Periz, directrice clé l'école de Guilllos, a demandé l'intervention d'une professeur de yoga pour former ses élèves. Tous les jeudis après-midi, les 22 enfants scolarisés du CE1 au CM2 poussent les bureaux sur les côtés de la classe et mettent en place le tapis de sol. Durant une heure, ils ont rendez-vous avec Christine Dulou, professeur de yoga. «Pour réaliser cette intervention, nous avons eu besoin du soutien de la mairie. Quand nous leur faisons une demande, nous pouvons compter sur l'aide totale des élus», souligne Michèle Periz. Pour cette séance comme pour les autres, le travail a été minutieusement préparé par les deux partenaires, car l'institutrice d'un côté et intervenante de l'autre rassemblent le plus possible d'informations pour aider les élèves à entrer dans le cours.

Ludique et décontractant
Une évaluation est faite pour sa pertinence, sa cohérence, son efficacité et son impact. L'objectif du jour était le yin et le yang; après avoir fait asseoir les élèves en cercle, Christine Dulou leur a expliqué le sens de ces deux catégories complémentaires que l'on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l'univers. «Nous allons assouplir le corps pour éliminer les toxines, tout d'abord du côté droit, puis du côté gauche», dit-elle avec douceur.
Selon leur souplesse et leur degré d'attention, les enfants exécutent de petits mouvements, des rotations, des étirements. On constate une bonne concentration. Ils se relâchent, se détendent sur le sol. Parmi les six activités proposées, la relaxation demeure la plus impressionnante, car on parvient à un silence étonnant qui, petit à petit, gagne la classe et place les enfants dans un état de relâchement total.
«Je suis calme, je suis bien, j'entends le tic-tac de la pendule. Vous pouvez respirer bien vous étirer; vous pouvez bailler. vous êtes bien», chuchote l'intervenante. Ce cours se termine en écoutant de la musique. Les enfants restent en position sur leur tapis, ils écoutent sagement la flûte, sortent lentement de cette séance qui, sans aucun doute, leur a procuré beaucoup de sérénité. Michèle Periz note bien tout ce que cette discipline leur apporte: «Dans les jours suivants, je constate que ces séances leur donnent de la confiance en eux. Quand ils ont un moment difficile, je leur demande de se souvenir du yoga
Les enfants aiment à rappeler qu'ils ont également participé à un cours qui portait sur le Nouvel an chinois et que cette séance leur a permis clé connaître leur signe du zodiaque chinois. Adèle a 9 ans, elle est l'une de ces élèves qui apprécie le yoga: «J'aime beaucoup la relaxation. Au niveau de mon corps, ça me fait beaucoup de bien, je me sens très détendue. Quand nous sommes tous allongés sur nos tapis, je suis presque endormie, je me sens très à l'aise. Parfois. j'ai un peu de mal avec l'équilibre, mais nous espérons tous que nous aurons encore des cours de yoga, car nous les aimons beaucoup.»
Ainsi, quand les écoliers de Guillos poursuivent leur travail scolaire sur les pays, ils ont maintenant une nouvelle manière de se concentrer. Et une technique efficace pour gérer leur stress.

NORBERT LADOS

La nervosité empêche l'élève de mémoriser

La nervosité empêche l'élève de mémoriser - 12 Novembre 2012

Micheline Flak, fondatrice de l'association Recherche sur le yoga dans l'éducation (Rye-france.fr), œuvre pour que cette pratique soit introduite dans le système scolaire français.

Quelles raisons vous ont conduite à fonder l'association Recherche sur le yoga dans l'éducation (RYE) ?

J'observais que notre système scolaire se contentait de répéter "faites attention !", "taisez-vous !", "écoutez-moi bien, les enfants !", comme s'il était simple de fournir cet effort. Or cela exige un entraînement qui fait partie de l'éducation. Le développement de l'attention et de la concentration est une entreprise, et le yoga, une discipline qui offre des techniques pour rendre le mental actif et réceptif à la fois. J'ai fondé le RYE pour mettre en place des exercices issus du yoga qui puissent aider les jeunes, faire évoluer l'enseignement, et pour former des enseignants. Beaucoup le font déjà.

Pourquoi la respiration est-elle au cœur de la pédagogie du yoga à l'école ?

En respirant consciemment, on agit sur le système parasympathique, ce qui procure une détente. C'est précieux. A l'école, il y a une suractivation constante du système sympathique : hypersollicitation intellectuelle, journées longues, stress, bruit, agitation, fatigue... La détente, par le souffle, est nécessaire pour réduire ce stress et la nervosité mentale qui empêchent l'élève d'être présent et de mémoriser.

Vous avez approché le ministère de l'éducation nationale. Pouvez-vous en dire davantage ?

En 2011, j'ai sollicité une connaissance proche du cabinet de Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale dans le précédent gouvernement. Je lui ai apporté un rapport complet sur la manière d'utiliser des techniques du yoga en classe et sur leurs effets bienfaisants pour les élèves. Il était déjà question de la réforme des rythmes scolaires avec les matières fondamentales le matin et des ateliers (culture, arts, sport) l'après-midi. Un projet pilote a été lancé en 2010 qui concerne les académies de Paris, Versailles et Créteil. J'ai proposé que le yoga soit intégré en atelier culture. Le dossier a été repris par le nouveau cabinet ministériel et je suis en attente d'un agrément national du RYE.

D'autres pays ont intégré le yoga dans l'éducation...

En Italie, en Israël, au Brésil, au Canada... le yoga à l'école est reconnu par les gouvernements. Le RYE forme des enseignants à l'étranger et nous sommes présents dans douze pays. La France est sur la bonne voie, vu le nombre croissant d'établissements scolaires qui intègrent le yoga.

Propos recueillis par Pauline Garaude

CENTRE SAY - 25 cours des Carmes, 33210 LANGON (Gironde)
ASSOCIATION SAY - 25 cours des Carmes 33210 LANGON (Gironde)
YOGA - SOPHROLOGIE EN GIRONDE - BORDEAUX - LANGON - BAZAS - CAPTIEUX

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